NETTOYAGE DE CARENE en PLONGEE AVEC UN NARGUILE ECONOMIQUE
11 septembre 2011
Je cherchais une solution depuis longtemps ; en fait depuis que des règlementations imbéciles imposées par la surpopulation nous interdisent de caréner grâce à la marée comme cela se pratiquait depuis des siècles (« Plus on est nombreux, moins chacun est libre »…).
Il existe des
solutions commerciales…qui justement sont commerciales, c'est-à-dire
qu’elles coûtent un bras : narguilé et équipement de plongée avec
bouteille miniature. Exclus, j’en ai assez de me faire tondre.
Après bien des essais à la « Dubout », je suis parvenu cet été à LA
solution qui me convient. Elle ne conviendra pas à tous et peut-être les
spécialistes viendront mettre en garde contre des risques d’accident. En ce qui me concerne, la solution suivante ME convient et il
s’agit juste ici de témoigner.
L’air propre et respirable m’est fourni sous pression par un gonfleur
électrique d’annexe de marque « Bravo » vendu chez vos accastilleurs
préférés (environ 80 € soit presque dix fois moins qu'un narguilé du
commerce) . On le branche sur la batterie et il balance 180 litres
d’air/minute. Régler la pression au maximum.
Attention, il en arrive plutôt plus que pas assez. Par conséquent, respirer à petites goulées, en se tenant davantage prêt à bloquer l’inspiration qu’à la favoriser. En fait, à l’usage et passé la première crainte, on respire comme d’habitude, au repos.
Aux moments de l’expiration, par la bouche, l’air vicié sortant des poumons est embarqué par le flux d’air sous pression qui vient toujours du gonfleur et part avec lui se diluer dans la grande bleue, aussitôt remplacé par une inspiration d’air propre, et ainsi de suite.
Je traite la carène avec un couteau de peintre, puis "gratounette" et
brossage. C'est étonnant de voir comme le "fouling" part facilement sous
l'eau. Evidemment il est nécessaire de mettre le bateau au sec pour
refaire la peinture (matrice dure) tous les trois ans environ. C'est
toujours çà de gagné contre "le système".
Observations : |